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Juillet 2011 : Hommage à S.A.I.R. l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine décédé le 4 juillet 2011 à 98 ans

 

Biographie, source wikipédia (*) :

L'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine (né Franz Josef Otto Robert Maria Anton Karl Max Heinrich Sixtus Xavier Félix René Ludwig Gaetano Pius Ignazius von Habsburg-Lothringen le 20 novembre 1912 à Reichenau an der Rax[1], mort le 4 juillet 2011[2] à Pöcking en Bavière, Allemagne[3]), est le fils aîné de Charles Ier, dernier empereur d'Autriche et dernier roi de Hongrie et de Bohême, et de l'impératrice, née princesse Zita de Bourbon-Parme. En Autriche — l'usage de la particule est interdit, mais un décret lui a permis d'en user à titre personnel — et en Allemagne, dont il avait la nationalité, il était officiellement Otto von Habsburg-Lothringen.

Il était président du Comité international pour le français langue européenne[4], du Mouvement pan-européen[5] (1973-2004) et député au Parlement européen (1979-1999).

En janvier 2007, il renonce à son rôle de prétendant au trône et c'est son fils aîné, l'archiduc Karl von Habsburg-Lothringen, qui lui succède[6].

Le prince héritier

En novembre 1916, à la mort de son grand-oncle l'empereur François-Joseph, le père d'Otto monte sur le trône et l'enfant devient héritier de l'empire d'Autriche et des royaumes de Hongrie et de Bohême.

En 1918, avec la défaite de l'empire austro-hongrois, Charles Ier renonce à toute forme de participation au gouvernement sans abdiquer formellement face aux troubles populaires et révolutionnaires[7]. Les trois monarchies sont abolies : l'Autriche, la Hongrie et la Bohême[8], sont proclamées républiques, et la famille impériale doit s'exiler.

Par la loi d'exil dite « loi des Habsbourg » (Habsburgergesetz du 3 avril 1919), le Parlement autrichien bannit officiellement les Habsbourg-Lorraine et récupère leurs propriétés courtoises. Après deux vaines tentatives du roi Charles pour reprendre son trône, en mars et octobre 1921, la Hongrie, bien que se déclarant être une monarchie, destitue les Habsbourg, le 6 novembre 1921. De la sorte, Otto se déclare ou se fait déclarer, par ses partisans, « prétendant » aux trônes d'Autriche et de Hongrie[9].

La famille impériale se réfugie à Madère, où le jeune empereur et roi meurt prématurément de maladie à l'âge de 34 ans, le 1er avril 1922. Otto devient alors le prétendant au trône.

Le prétendant au trône

Entre deux guerres

Après le décès de son père, l'archiduc Otto vient dans différents pays : l'Espagne, la France, la Belgique, le Canada (au Québec) en 1940, les États-Unis (New York).

La Seconde Guerre mondiale

Diplômé de l'université belge de Louvain en sciences sociales et politiques, Otto de Habsbourg-Lorraine doit en 1940, avec sa famille, fuir la Belgique, puis la France, au début de l'offensive d'Hitler, qui le déteste car Otto de Habsbourg s'est publiquement opposé à l'Anschluss en 1938[10].

Grâce au consul portugais à Bordeaux, Aristides de Sousa Mendes, les Habsbourg-Lorraine obtiennent des visas pour passer la frontière franco-espagnole et ensuite quitter l'Europe pour les États-Unis où ils s'installent à Washington.

Depuis 1945

Après la Seconde Guerre mondiale, Otto vit en exil entre la Bavière, la France et une résidence au Pays basque espagnol.

En 1961, il renonce officiellement à ses prétentions sur le trône d'Autriche, mais il n'est autorisé à revenir dans son pays natal qu'en 1966[11]. Otto de Habsbourg est naturalisé ouest-allemand en 1978 sous le nom d'« Otto Habsburg-Lothringen ».

Membre de la Ligue anti-communiste mondiale, il fait partie du comité de parrainage du Cercle Renaissance, une organisation patriotique française[12].

Partisan de l'unité européenne, il est député au Parlement européen de 1979 à 1999, représentant du Land allemand de Bavière au sein de la formation conservatrice CSU. Doyen d'âge, il préside par deux fois la séance inaugurale du Parlement européen. Il fonde, avec un groupe de députés européens favorables à l'apprentissage de la langue française, le GEDULF, qui fait la promotion du français comme langue de référence de l'Europe ; il conteste à l'anglais cette place, au nom de la spécificité et de l'indépendance européenne par rapport aux États-Unis[13].

Début 1989, il récupère la nationalité hongroise, et est reçu à Budapest qui venait de remettre en place la statue de l'impératrice Sissi. Comme il parle le hongrois et vient souvent dans le pays, ses partisans lui proposent d'être candidat à la présidence de la République, mais il refuse[14]. Le 3 avril, il assiste dans l'église du roi Matthias à Budapest, à une messe de requiem célébrée par le cardinal-primat de Hongrie, à la mémoire de sa mère, l'impératrice Zita de Bourbon-Parme.

En août, son parti, le Mouvement pan-européen organise, près de Sopron, un vaste pique-nique, à l'occasion duquel plus de cinq cents Allemands de l'Est, en jogging, forcent la frontière austro-hongroise, pour se réfugier à l'Ouest[15].

Il est membre de la Société du Mont Pèlerin et participe à l'écriture d'un livre en hommage à l'économiste de l'école autrichienne d'économie, Ludwig von Mises[16].

Invité par le groupe conservateur (ÖVP) au Parlement autrichien, le 10 mars 2008, à l'occasion de la commémoration des 70 ans de l'Anschluss, il déclenche une polémique en déclarant que l'Autriche avait été le principal pays victime de la Seconde Guerre mondiale, en estimant que le 15 mars 1938, lors de l'entrée d'Hitler sur la Heldenplatz, il n'y avait que 60 000 personnes, affluence comparable à celle d'« un match de football le week-end », alors que les historiens estiment cette foule à 250 000[17]. Ses déclarations relancent le débat sur le rapport des Autrichiens à leur passé pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Décès

Otto de Habsbourg-Lorraine meurt le 4 juillet 2011 à son domicile de Pöcking en Bavière. Selon sa famille, il s'est "endormi paisiblement".

Le 5 juillet, son corps est mis en bière dans l'église Saint-Ulrich près de son domicile à Pöcking. Des commémorations, s'étalant sur 13 jours, seront organisées dans plusieurs pays qui faisaient partie de l'ancien empire d'Autriche-Hongrie[18]. Le cercueil d'Otto a été recouvert du drapeau des Habsbourg décoré avec les manteaux impériaux et royaux de l'Autriche et de la Hongrie.

Cinq messes de requiem se succèdent en mémoire de l'archiduc :

Otto et la Lorraine

Otto de Habsbourg demeure très attaché à la Lorraine, sentimentalement et symboliquement. Cet attachement passe par la conservation du nom de « Lorraine » à la suite de son nom « de Habsbourg », et par des visites régulières en Lorraine (notamment à Nancy pour son mariage, ses noces d'or et pour la restauration du Château de Lunéville). Il porte d'ailleurs le titre de duc de Bar[19].

Le 9 juillet 2011 fut célébrée à l'église des Cordeliers de Nancy une messe de requiem en sa mémoire, à laquelle assistèrent environ 350 personnes.

Famille

Il a été marié pendant 58 ans, du 10 mai 1951 jusqu'au décès de son épouse, la princesse Regina de Saxe-Meiningen (née le 6 janvier 1925 et décédée le 3 février 2010), fille de Georges III de Saxe-Meiningen-Hildburghausen et, de leur mariage, il est le père de sept enfants :

  • Andrea (née en 1953), qui épouse en 1977 le comte Karl Eugen von Neipperg (né en 1951), et postérité ;
  • Monika (née en 1954), qui épouse en 1980 Don Luis de Casanova-Cárdenas (né en 1950), et postérité ;
  • Michaela (née en 1954), qui épouse en 1984 (div) Eric Alba Teran d'Antin (1920-2004), avec postérité, puis en 1994 (div 1998) le comte Hubertus von Kageneck, et postérité ;
  • Gabriela (née en 1956), qui épouse en 1978 (div) Christian Meister (né en 1954), et postérité ;
  • Walburga (née en 1958), qui épouse en 1992 le comte Archibald Douglas (né en 1949), et postérité ;
  • Karl (né en 1961), qui épouse en 1993 la baronne Francesca von Thyssen-Bornemisza (née en 1958), avec postérité, mais dont il se sépare en 2003. Il est l'actuel prétendant au trône d'Autriche depuis 2007 ;
  • Georg (né en 1964), qui épouse en 1997 Eilika von Oldenburg (née en 1972), et postérité.

Otto de Habsbourg s'est marié civilement en France, à la mairie de Nancy, le 10 mai 1951, l'acte de mariage le nomme en français : « Son Altesse impériale et royale François Joseph Otto (...) d'Autriche, duc de Lorraine »[réf. nécessaire]. En plus du titre de duc de Lorraine, Otto est parfois titré « duc de Bar » par ses partisans. Ensuite il s'est rendu à l'église Saint-François-des-Cordeliers à Nancy pour le mariage religieux. Cinquante ans plus tard, pour célébrer leurs noces d'or en mai 2001, le couple s'est de nouveau rendu à Nancy.

(*) : http://fr.wikipedia.org/wiki/otto_de_habsbourg-lorraine" target="_blank

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